statc J£w$ Got Mon€¥: août 2012

lundi 27 août 2012

Rencontre avec Sasha Andreas, réalisateur du film « J£w$ Got Mon€¥ »



C’est l’histoire d’un film court qui traite d’un sujet qui court depuis des millénaires: les juifs et l’argent. Un film court qui traite d’un sujet jamais traité. Un film court qui à le mérite de dire ce qui n’est jamais dit. Et pourtant, « les juifs et l’argent » est la raison de nombreux crimes dont le plus marquant n’est autre que celui d’Ilan Halimi. JSSNews a pu rencontrer Sasha Andreas, le réalisateur de ce film, « J£w$ Got Mon€¥ » (les juifs ont de l’argent). Il revient sur ce qui l’a amené à mettre en œuvre ce projet. Un film qui mérite tout notre soutien.
JSSNews: Dans le court-métrage que vous venez de réaliser, vous abordez le sujet des Juifs et de l’argent. Pourquoi ce sujet-là sur un premier court-métrage ?
Sasha Andreas: parce que ça n’a jamais été fait. Je me suis renseigné à New York auprès des associations pour savoir si elles avaient déjà entendu parler d’un documentaire sur ce sujet parce que je n’étais pas sûr et ils m’ont dit que c’était la première fois que ce sujet est abordé. En fait, le titre "les Juifs ont de l’argent", c’est pour attirer l’attention, c’est du marketing.
J’ai choisi une affiche provocatrice, un titre provocateur, mais ça parle des Juifs pauvres. Quand j’ai eu cette idée il y a cinq ans, j’avais le pressentiment que ça n’avait pas été abordé. C’était au détour d’une conversation. J’habitais au Brésil, et il y a le film « la petite Jérusalem » qui est passé, avec Elsa Zylberstein, un film français sur les Juifs pauvres, à Sarcelles. Et j’ai un ami brésilien qui m’a dit que ce film était intéressant car il montrait des Juifs pauvres. Je lui ai demandé s’il était étonné, et j’ai tilté immédiatement sur ce qui pouvait être fait à partir de ça. Il y a quelque chose à faire, une information à porter, et j’ai tout de suite pensé au titre « les Juifs ont de l’argent », et je l’ai proposé à des financiers, à des producteurs – j’ai contacté Spielberg, j’ai démarché les grands festivals, et je n’ai eu qu’une seule réponse, de la part de Jacques Attali qui m’a dit que c’était une idée formidable. Mais il n’a pas accepté de me financer. Mais j’ai gardé ça dans un coin de ma tête, je savais que je tenais un truc. 
Et pendant cinq ans, ça venait, ça partait, je relançais quelques fois des journalistes, des documentaristes, j’ai écrit à Claude Lelouch, à Thomas Langmann, j’ai essayé de trouver quelques dizaines de milliers d’euros pour réaliser ce projet. J’étais confiant, sûr de pouvoir le faire. Je pensais qu’avec 30.000, 40.000 euros, je pouvais acheter des archives de l’INA par exemple, le discours de Sarkozy sur Ilan Halimi, où il dit qu’il a été tué parce que les Juifs ont de l’argent… j’avais besoin de pas mal d’argent pour faire ça, regrouper une équipe, etc. Et rien ! au bout de cinq ans, rien, à part ce petit encouragement de Jacques Attali. Et je me suis énervé. Il y a quelques mois, j’étais à Madrid, et j’ai décidé avec ma copine de me lancer. On a regardé le prix de la location d’une caméra, et au vu des tarifs, on en est arrivé à la conclusion que c’était jouable de faire ça avec 7.000 ou 8.000 dollars, mais en arrivant à New York, j’ai laissé tomber cette idée, je me suis dit que j’allais engager un pro. J’ai donc engagé Dave Burdette qu’on voit dans le générique. Des six interviews que je voulais à l’origine, nous n’avons pu en avoir que quatre, mais j’ai vraiment eu une chance hallucinante de pouvoir travailler avec lui. Il a aimé le projet, il travaille dans le cinéma indépendant, quand je l’ai rencontré, il filmait des pauvres dans un HLM à New York… j’ai trouvé la bonne personne.
JSSNews: vous parliez du discours de Nicolas Sarkozy et de l’affaire Ilan Halimi. Est-ce qu’elle vous a influencé, motivé ?
S.A: Elle m’a motivée encore plus. Cette idée je l’ai eue après l’affaire Ilan Halimi, et surtout, l’année dernière, j’ai lu que Thomas Langmann préparait un film sur l’affaire Halimi. Je lui avais déja écrit, je lui avais expliqué mon projet, mon documentaire sur les Juifs pauvres, on pourrait peut-être travailler ensemble. Il ne m’a pas répondu. Mais quand j’ai lu qu’il travaillait sur un film, ça a relancé une fois de plus la machine. Et six mois après, j’ai décidé qu’on le faisait !
JSSNews: Dans quelles villes ont été filmées les interviews ?
S.A. Elles ont toutes été tournées à New York. J’ai fait des recherches via des associations, comme le Metropolitan council on Jewish poverty qui est très connu. Je rêvais d’avoir plus de moyens et de faire ça dans plusieurs villes. Comme on n’avait pas trop de moyens, je me suis limité à New York.
JSSNews: Quelle a été la réaction des personnes interviewées ? Elles ont été satisfaites, heureuses de voir que quelque chose se faisait sur ce sujet ?
S.A: Oui, elles étaient enthousiastes, ça s’est très bien passé, j’ai eu de la chance de les avoir. En plus, Michael Hoenlein, ce n’est pas n’importe qui, il est très influent. J’ai réalisé seulement après l’avoir interviewé qui il était, et lorsque j’ai lu dans Tablet Mag, un magazine Juif fondé par Elie Wiesel, que Michael Hoenlein était considéré comme le Juif le plus influent du monde occidental. J’ai halluciné quand j’ai lu ça ! J’ai eu la chance d’avoir cet homme-là. Et il a apprécié le documentaire, il l’a vu. Eux étaient enthousiastes, mais je dois préciser que plus de 90% des demandes que j’ai faites n’ont pas abouties. Tabou absolu. Très peu de gens m’ont répondu, seuls trois ou quatre m’ont dit que c’était bien, et qu’elles pouvaient peut-être m’aider, mais sinon toutes les associations, tous ces gens qui travaillent au quotidien avec des Juifs pauvres, aucun n’a voulu participer. Je suis même allé dans une synagogue qui distribue des repas à des pauvres, et la personne que j’ai vue m’a dit que si lui était pauvre, il ne me donnerai pas d’interview. Il y a un réel tabou sur ce sujet-là.
JSSNews: Etes-vous sûr que ce soit un tabou ? il ne s’agit pas d’humilité, ou de fierté ?
S.A: Michael Hoenlein explique très bien qu’il y a un tabou la-dessus. William Rapfogel a dit que certains Juifs pensent que si les pauvres sont pauvres c'est parce qu’ils l’avaient bien voulu, ils ne voulaient pas travailler…
Michael Hoenlein explique qu’il a discuté avec des officiels en Israël, et que les gens ne veulent pas parler de ça. Il explique qu’il comprend parce que c’est un jeune pays, ils n’ont pas envie qu’on mette ça en avant, mais même lui n’arrive pas à aborder ça sereinement. Il explique que les Juifs n’aiment pas être assistés, qu’ils aiment être indépendants de l’Etat. Il y a un réel tabou. Ca n’a pas été si facile que ça. Une galère !
Shmuel et Amy, je les ai eus quatre jours avant mon départ. Par hasard. En faisant des recherches sur Google, on est tombé sur un article qui parlait du cimetière de Mount Richmond, on les a contacté, et Amy a répondu OK, pas de problème quatre jours avant notre départ. 
Une connaissance d’une amie qui vit à New York est juif, philanthrope, il donne de l’argent, etc. je lui ai demandé s’il pouvait répondre à mes questions, et j’ai su qu’il était allé voir son rabbin pour lui demander, et il lui a déconseillé de témoigner. Le tabou est un vrai mot quant à ce problème.

JSSNews: Prévoyez-vous une « suite » à ce film ? Au fil des pays que vous allez visiter, comme le Brésil, très prochainement…
S.A: Pas pour le moment, mais si j’arrive à gagner de l’argent avec ce projet, je pourrais faire des bonus DVD, et bien sûr rajouter de nombreuses choses. C’est quelque chose que je peux faire si ça marche. Pour l’instant je rame. Les articles sur mon film sont rares, j’ai reçu un mail aujourd’hui du Jewish Chronicle pour un article à paraitre la semaine prochaine. Je fais des démarches, j’envoie le trailer en expliquant que ça n’a jamais été fait, mais pas de réponse ! on va attendre un peu avant de conclure trop rapidement…
Interview réalisée par Alon Hermet – JSSNews

vendredi 17 août 2012

"Jews Got Money" de Sasha Andreas

« Jews Got Money », de Sasha Andréas

A l’occasion de la réalisation de son premier court-métrage, Jews Got Money, Sasha Andréas, de passage à Paris, a accepté de répondre à quelques questions. Entretien.
jews got moneyCultures-J.com : Dans le court-métrage que vous venez de réaliser, vous abordez le sujet des Juifs et de l’argent. Pourquoi ce sujet pour une première réalisation ?
Sasha Andréas : Parce que ça n’a jamais été fait. Quand j’ai eu cette idée il y a cinq ans, j’avais bien le pressentiment d’avoir pensé à quelque chose de nouveau, et je me suis renseigné à New York, auprès d’associations et d’organisations, afin de savoir si elles avaient déjà entendu parler d’un documentaire sur ce sujet, parce que je n’étais pas sûr. Elles m’ont dit que cela n’avait jamais été traité. A l’époque, j’habitais au Brésil, et le film La petite Jérusalem, un film sur des Juifs pauvres de Sarcelles avec Elsa Zylberstein, est passé à la télévision. Et un ami brésilien, d’abord étonné, m’a dit qu’il trouvait ça intéressant de montrer dans un film des Juifs qui ne soient pas riches, comme on le pense trop souvent. J’ai immédiatement tilté en me disant que là, il y avait quelque chose à faire, une information à porter, et le titre, Jews Got Money, m’est venu immédiatement. En fait, il n’est là que pour attirer l’attention. J’ai volontairement choisi un titre choc, provocateur, mais en réalité, ce film parle des Juifs pauvres. J’ai proposé le projet à des financiers, à des producteurs – j’ai même contacté Steven Spielberg, j’ai démarché les grands festivals, et je n’ai eu qu’une seule réponse, de la part de Jacques Attali. S’il m’a dit qu’il trouvait l’idée formidable, il n’a en revanche pas accepté de me financer. Longtemps, j’ai gardé ce projet dans un coin de ma tête, sachant que je tenais là quelque chose. De temps en temps, je relançais des journalistes, des documentaristes, j’ai écrit à Claude Lelouch, à Thomas Langmann (fils du producteur et réalisateur Claude Berri, NDLR), j’ai essayé de trouver quelques dizaines de milliers d’euros pour mener à bien ce projet. J’étais confiant, sûr de pouvoir le faire. Je pensais qu’avec 30.000 ou 40.000 euros, je pouvais rassembler une équipe, louer du matériel, acheter des archives à l’INA par exemple, comme le discours de Nicolas Sarkozy sur l’affaire Ilan Halimi. Et rien ! Pendant toutes ces années, à part ce petit encouragement de Jacques Attali, rien. Et puis je me suis énervé. Il y a quelques mois, j’étais à Madrid, et j’ai décidé de me lancer et de réaliser ce projet seul, avec le peu de moyens que j’avais. Arrivé à New York, j’ai engagé Dave Burdette, qu’on voit d’ailleurs dans le générique. Si je n’ai pas pu obtenir autant d’interviews que je le souhaitais, j’ai eu une chance hallucinante de pouvoir travailler avec lui. Il a tout de suite aimé mon projet. Il travaille lui-même dans le cinéma indépendant, et lorsque je l’ai rencontré, il m’a expliqué qu’il était en train de travailler sur un documentaire sur des pauvres dans des HLM à New York.  J’avais trouvé la bonne personne.
C-J.com : Vous parliez du discours de Nicolas Sarkozy et de l’affaire Ilan Halimi. Dans quelle mesure ce tragique événement vous a-t-il influencé ?
S.A. Il m’a motivé. Cette idée de film, je l’ai eue après l’affaire Ilan Halimi. Et l’année dernière, j’ai lu que Thomas Langmann préparait un film sur cet événement. Je lui ai écrit, je lui ai exposé mon projet, et lui ai dit que peut-être, nous pourrions travailler ensemble. Il ne m’a pas répondu. Mais de savoir qu’un projet sur ce sujet était en cours m’a remis l’idée en tête. Six mois après, j’ai décidé qu’on le faisait !
C-J.com : Dans quelles villes ont été filmées les interviews ?
S.A. Elles ont toutes été tournées à New York. J’ai fait des recherches dans les associations, comme le Metropolitan Council on Jewish Poverty, qui est très connu. Je rêvais d’avoir plus d’argent et de faire ça dans plusieurs villes, plusieurs pays, mais comme on n’avait pas trop de moyens, je me suis limité à New York.
C-J.com : Quelle a été la réaction des personnes interviewées ? Elles ont été surprises d’apprendre que quelque chose se faisait sur ce sujet ?
S.A. Oui, elles étaient enthousiastes, ça s’est très bien passé. J’ai eu de la chance de les avoir. En plus, Malcolm Hoenlein, ce n’est pas n’importe qui (depuis 1986, Malcolm Hoenlein est le Vice-Président de la Conference of Presidents of Major American Jewish Organizations, NDLR). C’est quelqu’un de très influent. J’ai réalisé seulement après l’avoir interviewé qu’il était, lorsque j’ai lu dans Tablet Mag, un magazine juif fondé par Elie Wiesel, qu’il est considéré comme le Juif le plus influent du monde occidental. J’ai halluciné quand j’ai lu ça ! J’ai eu la chance d’avoir cet homme-là. Il a vu le documentaire. Il l’a apprécié. Toutes les personnes que j’ai rencontrées et interviewées étaient très enthousiastes, mais je dois préciser que plus de 90% de demandes que j’ai faites n’ont pas abouties. Tabou absolu. Ceux qui m’ont rejoint dans ce projet ont été rares, et aucune des organisations et associations qui travaillent au quotidien avec des Juifs dans le besoin n’a accepté de témoigner, à part le Met Council. Je suis même allé dans une synagogue où l’on servait des repas à des nécessiteux, et la personne avec laquelle j’ai parlé, un bénévole, m’a dit que si elle était pauvre, elle non plus ne me donnerait pas d’interview. Il y a un réel tabou sur ce sujet-là.
C-J.com : Etes-vous sûr que ce soit un tabou ? Ne s’agit-il pas plutôt d’humilité, de fierté ?
S.A. Malcolm Hoenlein explique très bien dans le film qu’il y a un réel tabou là-dessus. Il a discuté avec des officiels en Israël, et les gens ne veulent pas parler de ça. Il dit comprendre parce que le pays est jeune, que les gens n’ont pas envie que la pauvreté soit mise en avant, mais même lui n’arrive pas à aborder ça sereinement, expliquant entre autre que les Juifs n’aiment pas être assistés, qu’ils aiment rester indépendant de l’Etat. Ça n’a pas été facile. Une galère ! Une vraie galère ! Dans mon périple, je me suis adressé à de nombreuses autres personnes, dont une en particulier à qui j’ai demandé si elle accepterait de répondre à mes questions, etc., et j’ai appris par la suite qu’elle était allée demander conseil à son rabbin, qui lui avait déconseillé de témoigner. Amy et Schmuel, j’ai réussi à les rencontrer seulement quatre jours avant mon départ. Par hasard. Mon amie faisait des recherches sur Google, et nous sommes tombés sur un article qui parlait du cimetière juif de Mount Richmond. Je les ai contactés, et Amy a accepté immédiatement de me rencontrer. Quand je parle de « tabou », il s’agit d’un vrai mot pour définir ce sujet.
C-J.com : J’ai lu sur le net que vous étiez allé vivre une expérience dans un kibboutz en Israël. Aujourd’hui vous réalisez ce film sur les Juifs pauvres, et malgré cela, vous n’êtes pas Juif. Pourquoi cet intérêt ?
S.A. Oui, il y a 10 ans, je suis parti deux mois vivre au kibboutz Kinneret, du côté de Tibériade. C’était une très grande expérience. Moi je suis fils unique, et là-bas je me suis retrouvé à vivre avec 30 ou 40 personnes. C’était très différent pour moi. Je me suis forcé pour rester parce que dans les premiers temps, je n’étais pas à l’aise. Mais cette période est un moment très fort de ma vie. Sinon, j’ai toujours grandi avec des Juifs, dans le cercle familial, parmi mes amis, le hasard a toujours mis des Juifs sur ma route. Dave, le cameraman, est comme moi. Il a grandi dans le New Jersey, tous ses amis sont juifs et l’ouverture que nous avons par rapport au Peuple Juif est naturelle.
C-J.com : Prévoyez-vous une « suite » à ce film ? Au fil des pays que vous allez visiter, comme le Brésil, très prochainement par exemple…
S.A. Pas pour le moment, mais si j’arrive à gagner de l’argent avec ce film, je pourrais faire des bonus DVD, et bien sûr rajouter de nombreuses choses. Mais je ne peux faire ça que si ça marche. Pour l’instant je rame. Les articles sur mon film sont rares. J’ai reçu un mail aujourd’hui du Jewish Chronicle pour un article à paraitre la semaine prochaine. Je fais des démarches, j’envoie le trailer en expliquant que ça n’a jamais été fait, qu’il faut le voir, mais pas de réponse ! On va attendra un peu avant de conclure trop rapidement, je sens que ce documentaire a un très fort potentiel.
C-J.com : Quels sont vos futurs projets ?
S.A. Moi j’aime beaucoup l’idée, mais je pense assez controversée, d’aller à Miami, et d’interviewer des opposants cubains. J’aimerais y rencontrer des gens qui ont connu Che Guevara, qui ont connu Fidel Castro. Il y en a qui écrivent des livres, qui témoignent. J’aimerais leur poser des questions sur cette expérience-là, connaitre leur point de vue par rapport à ce qu’ils ont vécus. Aux Etats-Unis, je pense qu’un tel projet ne serait pas problématique, mais en France, si ça devait se faire, je m’attends à un black-out. Financièrement, ça peut être jouable. A suivre donc…
Propos recueillis à Paris le 8 août 2012.

samedi 11 août 2012

‘judeus têm dinheiro’

Um novo documentário dirigido pelo francês Sasha Andreas e produzido em Nova Iorque por Anna Heim, a @abracarioca, quer derrubar o mito que diz que todo judeu é rico. Segundo Sasha, o vínculo imediato entre judeus e dinheiro é “um clichê muito perigoso que alimenta o ódio”. O documentário já está pronto e agora busca distribuidor e festivais interessados. Saiba mais no Twitter e no blog da produçao.

http://www.bluebus.com.br/jews-got-money-novo-documentario-quer-corrigir-o-cliche-judeus-tem-dinheiro

jeudi 9 août 2012

Chicago Jewish center in foreclosure

Seven years ago, Lubavitch Chabad of the Loop, Gold Coast and Lincoln Park took out a $4.9 million loan to build what was supposed to be a state-of-the-art synagogue and community center at Chestnut and Clark streets.

As collateral, the group offered the Chabad House of the Loop, where Jewish travelers and members of the Hasidic Orthodox community go for worship, religious classes and meals. It was also the home of the group's leader, Rabbi Meir Chai Benhiyoun.

But when the economic downturn caused construction plans to fall apart, Benhiyoun not only lost his dream for an Orthodox community center. He now stands to lose the roof over his head.

On Wednesday, the brownstone on North Dearborn Avenue that has housed Chabad for 12 years, and where Benhiyoun and his wife, Rivka, are still raising six children, was to go on the auction block. Benhiyoun is praying for an 11th-hour miracle to save his home and keep his community together.

"I hope and trust this story will end with a positive ending," Benhiyoun said. "A bank should not have a record of foreclosing on a synagogue where a rabbi lives with his six children." (...)

Benhiyoun said in 2007 donations took a nose dive and the bank changed its rules. Unable to meet the bank's new demands, the community tried to sell the property on Chestnut. But it wasn't able to do that either. The bank was asking for more, but people were giving less, he said. A spokeswoman for The Private Bank declined to comment.

"The whole environment changed," Benhiyoun said. "The community changed because they got scared. You can't squeeze a lemon out of a turnip." (...)

http://www.chicagotribune.com/news/local/ct-met-chabad-foreclosure-20120627,0,3636750.story