statc J£w$ Got Mon€¥: septembre 2012

vendredi 28 septembre 2012

Les arrestations des enfants juifs à Paris sous un jour nouveau

105, rue de Belleville : Szwarcfuter Regina, 13 ans ; 4, rue des Rosiers : Simon Kaplan, 14 ans : l’inventaire se poursuit dans les rues de Paris, déclinant 6 182 noms. Ceux des enfants juifs de la capitale, arrêtés de juillet 1942 à août 1944. La majorité ont perdu la vie dans les camps de la mort nazis. Pour la première fois, une cartographie de leurs lieux d’arrestation vient d'être réalisée. Elle est l’œuvre de Jean-Luc Pinol, spécialiste de l’histoire urbaine et de géographie informatique à l'ENS de Lyon. A l’aide de l’exhaustif recensement déjà mené par Serge Klarsfeld, il a transposé ces données brutes sur une carte de la capitale.

Le résultat est frappant, et surtout remarquablement intuitif. Il suffit de passer son curseur sur un des innombrables cercles qui s’affichent. Une bulle apparaît, mentionnant l’adresse exacte du lieu, et le nombre d’enfants qui y furent arrêtés.

L’historien et avocat Serge Klarsfeld salue la valeur pédagogique et mémorielle de la carte interactive.

«Cela permet aux enfants de s’identifier à des décors qu’ils connaissent. Ils sont toujours très frappés de découvrir que des arrestations ont eu lieu tout près de chez eux.» Jean-Luc Pinol y voit un autre avantage : «La carte montre de manière bien plus spectaculaire des phénomènes que l’on connaît historiquement. Les antisémites des années 30 associaient les Juifs à la ploutocratie. On voit bien que c’est faux. La grande majorité des enfants ont été arrêtés dans des quartiers pauvres, où ils résidaient bien souvent.» 

Plus de 25% des 6 182 arrestations ont été faites dans les îlots insalubres de la capitale (situés majoritairement dans le quart nord-est de Paris). Bon nombre de ces bâtiments ont aujourd’hui disparu. C’est pour cette raison que leur localisation est plus approximative. Ils apparaissent donc en orange sur la carte. «J’ai travaillé manuellement à partir du cadastre du début du XXe siècle pour situer les adresses», explique Jean-Luc Pinol.

Les consonances des noms de famille témoignent aussi d’une immigration venue d’Europe de l’est. «La communauté juive à Paris dans les années 40 était moins avancée socialement qu’aujourd’hui. Elle était notamment composée de personnes venues de Pologne, des pays baltes, qui exerçaient des métiers très humbles : tailleurs, casquetiers...», détaille Serge Klarsfeld.

 «Les Juifs riches étaient minoritaires»

La carte soulève une autre question. L’ouest de la capitale, où habitaient les familles juives plus aisées, compte bien moins d’arrestations. Est-ce parce que les parents ont eu les moyens de mettre leurs enfants à l’abri ? «Pas du tout, répond Serge Klarsfeld. Déjà parce que les Juifs riches étaient minoritaires. Et parce qu’eux aussi ont été arrêtés, mais plus tardivement. Dans la communauté, il y a eu une grande naïveté face aux arrestations. Jusqu’en 1944, les enfants continuaient d’aller à l'école avec leur étoile jaune.»

Enthousiasmé par les résultats de cette cartographie, Serge Klarsfeld souhaite désormais l'étendre à l’ensemble des 76 000 Français de confession juive déportés durant l’Occupation (...)

http://www.liberation.fr/societe/2012/09/28/les-arrestations-des-enfants-juifs-a-paris-sous-un-jour-nouveau_849302

samedi 22 septembre 2012

jeudi 20 septembre 2012

Livre: « Vers la disparition d’Israël »

(...)
Qu’est-il advenu de cet idéal d’égalité et de justice, ce beau poème communiste que devait représenter le kibboutz, aujourd’hui privatisé, et habité par quelques bourgeois et privilégiés en quête de « retour aux sources » ?
 (...)
 Aujourd’hui, à grands coups de gratte-ciels, de centres commerciaux et d’immeubles de luxe, Israël veut se donner des airs d’Amérique, et balaye du même coup les histoires de Tel Aviv, de Haïfa, de Jaffa, passant du grand luxe à la plus profonde misère, dans une indifférence totale.
Quarante pour cent du secteur privé israélien serait entre les mains d’une trentaine de grandes fortunes, dont plus de la moitié seraient étrangères. Là encore, où est-il ce bel espoir d’une société égale, de laquelle ne se détacheraient ni riches, ni pauvres ?
Résolu à libéraliser son économie sans autre considération que l’appât du gain et une place sous le soleil des marchés boursiers, Israël néglige ses déshérités, ses mal-logés, ses « indignés » pour mieux s’adonner à la vanité et à l’indécence sous la pression économique, politique et militaire.(...)

 Alon Hermet – JSSNews

Kirk Douglas

(...) He was heartened when son Michael came to him recently and told him he agreed that life needed to be lived “based on helping other people”. “That goes back to when I was a very small boy and we lived in a little house by the railroad track,” Douglas explains slowly: “We were very poor. My father had left and my mother had to raise and feed me and my six sisters. We barely had enough. But very often there would be a knock on the door and there would be a dishevelled hobo asking for food. I was frightened. I was just a little kid. But my mother was not frightened and she always found something to give him. And she said ‘Issur’ — that was my name — ‘even a beggar must give to another beggar who’s worse off than he is’. And that encouraged me to do my philanthropy. My wife feels the same way.”
Through his Douglas Foundation, he recently donated $50 million to the Motion Picture Home which provides assistance to industry members. In Jerusalem, his latest accomplishment has been to build a theatre near the Wailing Wall for aspiring actors, similar to one he established in Los Angeles. Tell him there is a reward for these mitzvahs and he shrugs it off. “I think being generous and doing things to help other people is a selfish act because it makes you feel so good. That is the reward.”
Douglas’s parents were illiterate Russian Jews. He was their only son. From a very early age, little Issur Danielovich, was hell-bent on becoming an actor. The local community wanted to raise money to send him to a yeshivah, “but I was frightened because I didn’t want to be a rabbi. I just always wanted to be an actor.” There was never any doubt that the movies would win out over the synagogue. Douglas won a wrestling scholarship to university and worked as a wrestler in summer carnivals.
A second scholarship, from the American Academy of Dramatic Arts, moved him closer to his dream and he soon made his Broadway debut in 1940, as a singing-telegram boy in the play, Spring Again. War intervened and he enlisted in the US Navy where he served as communications officer in anti-submarine warfare.
Despite his preference for theatre, in 1946, fate intervened in the form of Hal Wallis who cast him in the classic film noir, The Strange Love of Martha Ivers. He hung on to his famous chin dimple (barely, the studio wanted to remove it) and won plaudits for his work. His eighth film, Champion, in which he played a boxer, made him a star and netted him his first Academy Award nomination. After that he varied his performances and was never easily typecast, although his “tough” image largely dominated his career, despite a mix of gentler, romantic roles. Over 50 years he was one of Hollywood’s most prominent actors. Many of his films have become classics, among them Gunfight at the OK Corral, Paths of Glory and Lonely Are the Brave (his favourite). He has won three Oscar nominations — for Champion, The Bad and the Beautiful and Lust For Life, a biopic of the artist Vincent Van Gogh “He should have won the Oscar for that”, the film’s director Vincente Minnelli said and Douglas thought he deserved it too.
In 1996, he was awarded an honorary Academy Award for his outstanding contribution to films. It is a contribution that has travelled far and wide. Although he never took an official role, he has flown around the world as a goodwill ambassador for the US State Department. “Being a movie star was a great credential,” he grins. And it is true that it has given him a unique entrée to the elite of the world. In 1980 he flew in the first private jet from Jerusalem to Cairo and met President Sadat. Back home, he testified before Congress about the shocking abuse of the elderly. For all his efforts, he was awarded the highest civilian honour, the Medal of Freedom. At 95, Kirk Douglas is still something of a powerhouse. “I can walk, I can talk and I can see,” he beams. “So I must be doing something right.”

http://www.thejc.com/lifestyle/interviews/82813/hollywood-gladiator-kirk-douglas-has-his-eyes-set-a-third-barmitzvah

jeudi 13 septembre 2012

50% des Israéliens vivent en découvert permanent


Plus d’un tiers des Israéliens ne pouvaient pas joindre les deux bouts et ont pris du retard sur leurs factures mensuelles en 2010, selon un rapport récemment publié par le Bureau central des statistiques. Quelque 35% des Israéliens ont déclaré avoir des difficultés économiques et être incapables de payer leurs factures de services publics, les impôts fonciers, les frais d’eau et les factures de téléphone, selon l’étude.

Selon l’enquête, 52% des Israéliens sont constamment en découvert sur leurs comptes courants. Environ 20% des ménages interrogés ont dû se tourner vers l’Institut national d’assurance maladie et vers les organisations non gouvernementales pour aider à payer leurs dépenses. Dans de nombreux cas, les demandes de dons de bienfaisance et les indemnités étaient destinées à couvrir le coût de la nourriture et des médicaments.

Dans certains foyers de « faible statut-socio-économique, » , seuls 46% des ménages étaient en mesure de joindre les deux bouts, et 63% font face à ce que le rapport appelle une «menace contre la pauvreté», en raison de la précarité de leur situation financière. Dans les zones considérées comme à haut statut socio-économique, 9% des gens sont face à une « menace contre la pauvreté. »
Le rapport indique également que les personnes ayant des revenus plus élevés bénéficient d’une meilleure santé, avec le risque de problèmes de santé allant croissant chez les personnes à faible revenu. Le rapport montre que le nombre de personnes souffrant de problèmes de santé dans les communautés les moins riches est trois fois plus grand que dans les zones riches.
Les chiffres montrent qu’un ménage typique de classe socio-économique inférieure dépense en moyenne 11.821 NIS par mois alors que dans les classes supérieures, ce chiffre passe à 16.955 NIS. La famille moyenne israélienne dépense 12.755 NIS par mois.
Maayan Smadja – JSSNews